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Une parole pour cette semaine 31 – 2 au 9 février 2021

Passages de la bible

Holà, vous tous qui avez soif, voici de l’eau, venez. Même sans argent, venez ; prenez de quoi manger, c’est gratuit ; du vin ou du lait, c’est pour rien… Ecoutez-moi bien, et vous aurez à manger quelque chose de bon, vous vous régalerez de ce qu’il y a de meilleur. Accordez-moi votre attention et venez jusqu’à moi. Écoutez-moi, et vous revivrez.

Esaïe 55, 1-3

Jésus raconta cette parabole : « Un homme offrit un grand repas auquel il invita beaucoup de monde. A l’heure du repas, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, car c’est prêt maintenant.” »

Luc 14, 16-17

  Paroles

          La crise sanitaire dure et pèse de plus en plus, en particulier sur notre moral. On aspire à retrouver une vie plus normale, à pouvoir se rencontrer, s’inviter sans avoir à mettre de distance ou de barrières. Mais une crise peut être un moment salutaire, à condition de savoir discerner ce qu’elle veut nous dire et ce à quoi nous sommes invités. Les deux paroles qui nous accompagnent ces jours nous parlent d’une invitation que nous adresse le Seigneur.

            En pleine situation de crise dont le peuple désespéré ne voit pas l’issue, le prophète transmet l’invitation de Dieu à venir à Lui. Car c’est en Lui que l’on trouvera de quoi étancher sa soif de vie, sa faim de sens, son désir de joie et de communion. C’est en Lui que l’on revivra. Formidable promesse qui nous rejoint au coeur de notre situation. Dieu nous interpelle, il a préparé pour nous quelque chose de bon et il nous invite à venir nous servir.

            S’il y a du sens à trouver dans cette crise, c’est sans doute cette invitation que nous adresse le Seigneur. Jésus a raconté l’histoire d’un homme qui a organisé un grand repas – ce à quoi nous aspirons en ce moment… Il a invité beaucoup de monde, mais les invités trouvent des excuses pour ne pas venir. Ils pensent peut-être qu’il y aura une autre occasion, ou que ce n’est pas nécessaire d’y aller. Ils savaient à l’avance et auraient pu organiser leur temps en fonction de cette invitation. Mais ils se sont laissés prendre par l’agitation du quotidien : les affaires, la consommation, les biens à acquérir, la vie de famille, les activités, la course au temps. Et quand le serviteur vient annoncer que c’est prêt maintenant, et que c’est maintenant qu’il faut répondre à l’invitation de Dieu, le chercher et venir à lui, ils se défilent et passent à côté de l’invitation. Ils sont trop pleins d’eux-mêmes. Peut-être que cela nous arrive aussi..?

            A nous d’entendre dans cette crise cette urgence de se tourner aujourd’hui, maintenant vers le Seigneur et de répondre à son invitation. De manière à ne pas passer à côté. Et en répondant maintenant à cette invitation de Dieu, nous en deviendrons aussi les porteurs pour celles et ceux qui nous entourent, en particulier ceux qui sont les sans voix, les exclus, les pauvres. Pour annoncer que la Bonne Nouvelle est pour tous aujourd’hui et maintenant.

Suivie de la Bible cette semaine :

Mardi 2 :         Luc 7, 36 – 8, 3                      Samedi 6 :           Luc 8, 22-25

Mercredi 3:    Luc 8, 4-15                             Dimanche 7 :    Psaume 18, 21-51

Jeudi 4 :          Luc 8, 16-18                           Lundi 8 :              Luc 8, 26-39

Vendredi 5 :  Luc 8, 19-21                           Mardi 9 :             Luc 8, 40-56

Pensons dans notre prière

  • aux acteurs de la santé, en particulier au personnels soignants
  • aux malades, à leurs familles et aux personnes en deuil
  • aux enseignants, aux responsables et aux personnels de l’Education nationale
  • aux étudiants et aux élèves
  • à celles et ceux qui ont la charge de nous protéger
  • aux associations qui viennent en aide à celles et ceux qui sont dans le besoin
  • à nos voisins

Pensons aussi à la Russie, à la Birmanie, à l’Inde, au Mali, au Nigeria, au Venezuela, à Haïti.