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Une parole pour ce jour 51 – Lundi 25 mai 2020

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« Le Seigneur  conduit les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles sa voie. »

Psaume 25, 9

Jésus appela un enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : « Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux. C’est pourquoi quiconque se rendra humble comme cet enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. »

Matthieu 18, 24

             S’il est une chose que cette crise sanitaire nous apprend ou devrait nous apprendre, c’est l’humilité. C’est ce à quoi nous appellent ces deux paroles. Cette crise est venu tout bouleverser : nos modèles économiques, nos modèles de société, notre notion du progrès, du développement, notre rapport à l’environnement dont nous retrouvons l’importance et la valeur. Mais aussi toutes nos certitudes. Nos certitudes médicales, nos certitudes quant à l’évolution des choses, quant à ce qu’il faut faire. Elle nous rappelle que nous sommes petits, fragiles et faillibles.

             Le Seigneur nous appelle à être humbles, à marcher humblement avec lui. Etre humble, c’est savoir être à sa place ou retrouver sa place. Ce n’est pas se dénigrer, ou se dévaloriser. C’est savoir reconnaître ce qu’on est. Mais c’est aussi savoir dire que nous ne savons pas. C’est savoir reconnaître que nous avons besoin des autres. Savoir reconnaître nos erreurs. Savoir reconnaître que nous avons besoin du Seigneur.

             C’est ce que Jésus veut nous faire comprendre avec l’image de l’enfant. Il sait qu’il dépend de ses parents, qu’il est « pauvre » et qu’il ne peut que faire confiance à ceux qui l’entourent pour vivre.

             Celui qui est humble peut ouvrir son cœur et accueillir l’enseignement du Seigneur et se laisser conduire par lui. Alors, pas après pas, en apprenant à vivre ce que le Seigneur demande, montre, enseigne, il avance sur le chemin de la Vie que le Seigneur lui donne. Il devient témoin et porteur du Royaume de Dieu. Et il se met en route vers les autres. Il apprend à les écouter et à construire l’avenir avec eux. Ainsi, petit à petit, peut se construire un monde plus juste, plus vrai, plus fraternel.

Pour la lecture suivie de la Bible :

1 Timothée 6, 11-16

Pensons dans notre prière

  • aux soignants, aux acteurs de la santé, aux chercheurs
  • aux malades, ceux qui sont en convalescence ou en rééducation, à leurs familles et aux personnes en deuil
  • aux familles, à celles qui traversent des moments difficiles et des moments de crise et de conflit
  • à celles et ceux qui peuvent travailler et ont repris leur activité
  • à celles et ceux qui craignent pour leur emploi, qui sont encore en chômage partiel ou qui connaissent le chômage
  • aux dirigeants et responsables des entreprises

Pensons aussi au Pakistan, à l’Afghanistan, à l’Iran, à l’Indonésie.